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Parasites des cultures

Altise du colza

Description de cette image, également commentée ci-aprèsPsylliodes chrysocep  halus

 

L'adulte apparait entre le mois de mai et juin, il se nourrit des feuilles et des siliques vertes (perforations circulaires). L'adulte subit une diapause estivale. Il sort de diapause vers aout-septembre et se nourrit du colza à partir du stade juste semé jusqu'au stade plantule, il pond peu après puis recommence à pondre au mois de mars. Une femelle pond environ 70 œufs. Après éclosion, la larve entre dans la plante, elle ronge la moelle puis passe dans le collet, la tige et arrive au bourgeon terminal. La nymphose se déroule dans le sol.

Une seule génération par an Les attaques de l'adulte sur jeunes semis de Colza peuvent détruire totalement la culture. Les attaques d'adultes sur les feuilles des plantes âgées provoquent leur affaiblissement. Les pieds attaqués par les larves présentent un aspect buissonnant et un retard de montaison par rapport aux pieds sains. La maturité est irrégulière et le rendement est diminué.

 

 

 

Méligèthes du colza

Meligethes aeneus

File:Meligethes aeneus01.jpg

 

Ils se nourrissent des boutons floraux et plus précisément de leur pollen. Les dégâts sont occasionnés au printemps avant l'ouverture de la première fleur (stade D à F1), ils percent, grâce à leur mandibules, le bouton qui avortera par la suite et ne donnera pas de graines. Des pertes de rendements en sont donc les conséquences. Malgré tout le colza compense assez bien les dégâts occasionnés et donc le seuil d'intervention est de 1 à 9 méligèthes par plante.

 

 

 

 

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Cécidomyie du colza

Dasineura brassicae

Winnertz, 1853)

3 à 4 générations par an en France septentrionale et en Suède, 5 à 6 en Allemagne. Durée du 1er et du 2e vol = 10 jours, du 3e = 15 jours. La 1ère génération se développe sur les siliques du Colza d'hiver, et la 3e, sur le Colza de printemps ; la 2e génération peut se développer sur l'un ou l'autre.  Les adultes apparaissent le matin par temps chaud, ensoleillé et calme, à partir de mi-avril dans la région parisienne ; ils s'accouplent et pondent le jour même. La larve se nourrit de la paroi interne de la valve (ou des graines) en émettant de la salive (*)  A partir du 10-15 mai, elle se laisse tomber sur le sol, et s'y enfouit pour se confectionner un cocon. Certaines larves se nymphoses, d'autres entrent en diapause pour une durée de 1 à 4 ans. On les observe surtout en bordure de champ. Ils sont dus à la nutrition des larves qui provoque des boursouflures, des déformations des valves, le jaunissement précoce et l'éclatement des fruits, et la chute des graines.

Zone de Texte: Femelle en position de pontehttp://www7.inra.fr/hyppz/IMAGES/7030055.jpghttp://www7.inra.fr/hyppz/IMAGES/7030053.jpg

Charançon de la tige du colza

 

Ceutorhynchus napi

Gyllenhaal , 1837

De couleur gris cendré, il mesure 3 à 4 mm de long.  les adultes se nourrissent de nombreuses variétés de Crucifères mais la ponte n'a lieu que sur le Colza, la Navette (Brassica campestris oleifera), le Chou, le Navet, la Rave (Brassica rapa).  L'adulte hiverne dans le sol des cultures de Colza de l'année précédente.

Ce Charançon est très nuisible sur Colza. Les dégâts sont essentiellement dus à la ponte. La présence de l'œuf dans la tige (*) provoque une nécrose des tissus en cours de croissance, ce qui entraînera des déformations caractéristiques : nanisme, torsion, éclatement (*), ainsi qu'un dessèchement prématuré dû souvent à l'installation d'un parasite secondaire tel que le Phoma.

La sensibilité du Colza est maximale lorsque la ponte a lieu lors de la reprise de végétation, en fin d'hiver, (tiges de 2 à 20 cm).

 

http://www7.inra.fr/hyppz/IMAGES/7031160.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pyrale du maïs

Ostrinia nubilalis

 

La pyrale du maïs (Ostrinia nubilalis) est un insecte de l'ordre des lépidoptères, anciennement de la famille des pyralidés, maintenant placé dans les crambidés. Les larves de la pyrale attaquent principalement les cultures de maïs, dont c'est le principal ravageur, et aussi d'autres plantes cultivées comme le tournesol, le houblon, le chanvre, les chrysanthèmes… La lutte contre la pyrale du maïs fait appel à des méthodes de lutte biologique en utilisant notamment les trichogrammes, ou des parasitoïdes locaux (Macrocentrus grandii par exemple en Amérique du Nord, que l'on peut favoriser par la conservation de plantes qui en nourrissent les adultes[1] des méthodes de lutte chimique (actuellement les plus utilisées) et également au maïs transgénique (maïs Bt).

Les symptômes d'une infestation de Pyrale en plantation de maïs sont la présence de petites perforations sur les feuilles (symptôme de première génération sur maïs jeune au stade cornet), la casse de la tige sous la panicule (fleurs mâles) ou au niveau du pied sur maïs développé, avec présence de galeries et le plus souvent dépôt d'une sciure. Les larves peuvent également attaquer directement les épis qui portent alors des signes de perforation et de la sciure au niveau des soies.

En s'alimentant de la moelle des tiges, les larves fragilisent les plants qui deviennent plus sensibles à la verse, perturbent leur développement et favorisent l'infestation par des champignons tels les Fusarium.

Les dégâts sont donc directs (baisse du rendement, récolte plus difficile en raison de la verse) et indirects (incidence plus forte des fusarioses, elles-mêmes responsables de la présence de mycotoxines).

Sur les autres types de cultures, les symptômes restent la présence de tiges cassées avec galeries et amas de sciure. Sur le poivron, fréquemment attaqué, les larves s'introduisent dans les fruits, les rendant impropres à la commercialisation.

 

 

 

Altise des crucifères

http://www7.inra.fr/hyppz/IMAGES/7032691.jpgPhyllotreta nemorum L.

Dégâts sur choux

- Adulte : 3 à 3,5 mm ; tête et thorax noir verdâtre, élytres noirs avec une large bande jaune latérale sur chacun d'eux ; fémurs et tarses noirs, tibias roux.
- Œuf : fixé par un mucus à la face inférieure des feuilles ou le long des nervures.
- Larve : 5 à 6 mm, très étroite, jaune, sauf la tête et les pattes qui sont noires ; nombreuses petites plaques brunes sur tout le corps.

Biologie
- Plante-hôte : les Crucifères sauvages ou cultivées telles que le Chou, le Colza.
- Adulte : il vit sur les feuilles des Crucifères qu'il décape et perfore, notamment par temps chaud et sec. Par temps froid ou humide, il reste caché sous le feuillage ou dans le sol.

 

http://www7.inra.fr/hyppz/IMAGES/7032690.jpg

Puceron des céréales

Rhopalosiphum_padi1Rhopalosiphum padi

 

L'adulte aptère présente une forme globuleuse, un corps vert foncé, des antennes à 6 articles. Les cornicules sont courtes, sombres et renflées, rétrécies à l'extrémité, avec des taches rougeâtres autour de leur insertion (figures 1 à 3).

- Les dégâts sur les cultures :

Sous l'effet des piqûres, les feuilles de graminées s'enroulent en spirale. Les céréales de printemps sont les plus affectées.

Surtout, R. padi est le vecteur de plusieurs maladies à virus des céréales. Il transmet notamment la jaunisse nanifiante (BYDV, Barley yellow dwarf virus) dont il est le principal vecteur ; lorsqu'elle est atteinte, l'orge prend une teinte jaune.

 

Colonie de Rhopalosiphum padi sur feuille de blé ; on remarque la présence de gouttelettes de miellat. Puceron du merisier à grappes (bird cherry aphid)

 

Rhopalosiphum_padi-4

 

 

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Rhopalosiphum_padi-3

Puceron des germes de la pomme de terre

Rhopalosiphoninus latysiphon Davidson

Synonyme : Amphorophora latysiphon Davidson

 

 

Le puceron des germes de la pomme de terre (Rhopalosiphoninus latysiphon Davidson) est un petit insecte de l'ordre des homoptères, de la famille des aphididés, qui parasite diverses plantes cultivées, dont la pomme de terre (notamment sur les germes des plants conservés en clayette), la tomate, le haricot, la tulipe, ainsi que des adventices (morelle noire, chiendent, tussilage...). On le trouve tant sur les feuilles que les racines, bulbes et tubercules. Il peut être le vecteur de virus (comme le virus de la mosaïque du concombre, de la jaunisse de la betterave ou de l'enroulement de la pomme de terre)

 

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Doryphore de la pomme de terre

Leptinotarsa decemlineata

 Plant de pomme de terre défolié par des larves de doryphores

 

Le doryphore de la pomme de terre (Leptinotarsa decemlineata), appelé aussi « bête du Colorado »[1], est un insecte de l'ordre des coléoptères, de la famille des chrysomélidés, aux élytres jaunes rayés de noir. C'est un ravageur important, tant à l'état adulte qu'à l'état larvaire, des cultures de pommes de terre qu'il peut anéantir en cas de défoliation totale. Il peut aussi s'attaquer à d'autres solanacées cultivées comme la tomate et l'aubergine.

Classé comme organisme de quarantaine par toutes les organisations régionales de protection des plantes, il fait l'objet de mesures strictes de surveillance pour empêcher sa propagation. La lutte contre le doryphore repose encore largement sur les insecticides chimiques malgré l'apparition de phénomènes de résistance envers toutes les classes de substances utilisées.

     

Puceron vert et rose de la pomme de terre, puceron vert de la tomate

Macrosiphum euphorbiae

 

 

Macrosiphum euphorbiae (synonyme : Macrosiphum solani), est un insecte de l'ordre des homoptères, de la famille des Aphididae, originaire d'Amérique du Nord. C'est un puceron de grande taille, polyphage et cosmopolite qui est surtout dangereux parce qu'il est le vecteur de maladies à virus.

Cette espèce est connue en français sous divers noms vernaculaires : puceron vert et rose et de la pomme de terre, puceron à stries vertes de la pomme de terre, puceron vert de la tomate.

Ces pucerons ont pour hôtes diverse plantes potagères (pomme de terre, tomate, pois, haricot, céleri, etc.), ornementales (iris, dahlia, etc.) ainsi que des plantes sauvages (bourse-à-pasteur)[1]. Ils hivernent sous forme d'œufs sur diverses plantes-hôtes et dans les serres.

La pullulation de ce puceron peut entraîner une sénescence des plantes, mais surtout le puceron vert et rose de la pomme de terre est le vecteur de diverses viroses : virus Y, A et M et virus de l'enroulement.

 

Taupin des moissons

Agriotes lineatus

File:Agriotes-lineatus-011.jpg

 

dessin d'une larve de Taupin des moissons 
("ver fil de fer")

 

L’adulte est un coléoptère de forme allongée, à carapace dure et de couleur sombre, présentant de fines stries sur ses élytres et un thorax et une tête couverts de poils très fins et courts. Son corps est habituellement fuselé et mesure de 0,7 à 1 cm de long1.

La larve est mince, cylindrique, de couleur allant de l’ocre au cuivre avec une tête brun foncé. Elle a 3 paires de pattes et sa partie postérieure se termine par une courte pointe marron. Elle atteint 3 cm de longueur en fin de cycle

 

Le cycle évolutif dure 4 ans chez cette espèce.

Les adultes, apparus en mars, s'accouplent et les femelles pondent un grand nombre d'œufs dispersés sur le sol, de mai à juillet. Les adultes meurent en septembre. Les œufs prennent de 3 à 4 semaines pour éclore. Les larves, filiformes et de consistance dure, sont communément appelées "vers fil de fer". Elles s'enfoncent dans le sol et se nourrissent des parties souterraines de nombreuses plantes durant près de 4 ans. La larve du dernier stade larvaire amorce la nymphose en juillet. Les adultes, après avoir passé l’hiver à l’abri dans la loge, sortiront au printemps suivant.

 

Dégâts

Les larves de taupins apparaissent surtout la deuxième année suivant l’implantation du jardin. Au printemps, les larves creusent des galeries dans les semences de pommes de terre, dans les racines et les pousses en croissance. Plus tard, durant la saison de végétation, les vers fil de fer se nourrissent des parties souterraines des pommes de terre, des carottes, des betteraves, des oignons, des tomates, des poireaux ou autres végétaux, notamment le maïs ou le blé. Les plantes attaquées meurent ou sont impropres à la consommation. Les larves s’attaquent également aux racines des salades, aux racines des gazons et des jeunes arbres.

 

Fichier:P1100002 Agriotes lineatus.jpg

Alucite des céréales

 

Sitotroga cerealella
Olivier, 1789

 

 

Sitotroga cerealella (alucite des céréales ou teigne des céréales) est une espèce d'insectes de l'ordre des lépidoptères (famille des Tinéidés), à répartition cosmopolite.

C'est un insecte ravageur qui s'attaque aux grains de céréales (maïs, blé, orge, riz, etc.) aussi bien dans les épis au champ que dans les magasins d'entreposage (greniers, silos...). Il se rencontre dans toutes les régions tempérées à chaudes et tropicales du monde.

Les papillons pondent leurs œufs sur les épis de blé ou de maïs en culture ou sur les grains entreposés.

Les larves se nourrissent et se développent entièrement à l'intérieur des grains. Avant la nymphose, elles percent un trou de sortie circulaire caractéristique dans le tégument.

La reproduction est optimale en présence de températures comprises entre 16 et 35 °C et d’une humidité relative supérieure à 30 %.

Les femelles déposent jusqu’à 150 œufs à la surface des grains ou dans des anfractuosités, individuellement ou en groupes. Les œufs virent au rouge à l’approche de l’éclosion.

La chenille est blanche mais vire au jaune pâle à maturité. Elle mesure environ 5 mm de longueur. Le développement est optimal à des températures comprises entre 26 et 30 °C et en présence d’une humidité relative de 75 %. Il dure normalement 30 à 60 jours, mais il ne dure que 30 jours à 30 °C et en présence d’une humidité relative de 75 %. Le cycle évolutif est habituellement bouclé en 5 à 6 semaines.

 

Description de l'image  Sitotroga cerealella 1435095.jpg.

Aleurode des serres

 

Trialeurodes vaporariorum

 

 

 

L'aleurode des serres (Trialeurodes vaporariorum) est un insecte hémiptère de la famille des Aleyrodidés, communément appelé mouche blanche. De très petite taille (2 mm), l'insecte est un parasite des plantes nuisible aux cultures.

L'espèce, originaire d'Amérique centrale, a été répandue dans les régions tempérées et chaudes de tous les continents. Dans les pays tempérés, elle fréquente essentiellement les cultures en serres, dans lesquelles le climat est artificiellement régulé (d'où son nom). Les plantes hôtes sont variées. Les principales cultures en serre affectées par ce ravageur sont celles de tomates et de concombres mais aussi de diverses plantes ornementales, dont les poinsettias. L'aleurode des serres a aussi comme plantes hôtes de nombreuses espèces d'adventices poussant en plein champ et pouvant servir de réservoir aux infestations des cultures.

Dans le cas des cultures en serres, un moyen efficace est le recours à un auxiliaire parasitoïde, Encarsia formosa (Gahan), minuscule guêpe de la famille des Aphelinidae qui pond ses œufs dans les larves de l'aleurode[1].

Cette méthode de lutte biologique doit parfois être complétée par le recours à des insecticides sélectifs, qui restent le moyen de lutte le plus souvent utilisé en culture de plein champ.

 

Puceron noir de la fève

Aphis fabae Scop

 

 

 

Le puceron noir de la fève (Aphis fabae Scop.) est un petit insecte de l'ordre des homoptères, de la famille des aphididés, qui parasite de nombreuses plantes cultivées. Ses dégâts sont souvent aggravés par la production de fumagine due au miellat secrété par les pucerons.

Les pucerons entrainent chez les plantes des déformations très disgracieuses. Un des traitements les plus écologiques et de pulvériser du savon noir dilué à 5%. En effet le savon noir étant alcalin, celui-ci agit comme un excellent répulsif sans pour autant endommager la plante. Il faut bien choisir du savon noir sans colorant, parfum et sans ingrédient synthétique ajouté. A exclure tous les savons noirs de supermarché qui sont composés d'ingrédients synthétiques pour des raisons de couts.

 

 

Noctuelle de la tomate

Heliothis armigera

 

 

 

Helicoverpa armigera, la noctuelle de la tomate (ou pour les anglophones Cotton Bollworm, Corn Earworm, Tobacco Budworm, Old World Bollworm également connue au Royaume-Uni, où c’est une espèce introduite, sous le nom de Scarce Bordered Straw) est un papillon remarquablement ubiquiste, dont les larves (chenilles) peuvent consommer une large gamme de plantes, dont des plantes cultivées par l'homme.

Les dégâts les plus graves sont provoqués par l'attaque des organes reproductifs tels que les boutons et les capitules des fleurs, les capsules, les baies, les inflorescences du Maïs.
Encore très jeunes et petites, les chenilles s'insinuent très dans les tomates et passent inaperçues dans les tomates pelées, destinées à la conservation, ce qui entraîne des pertes commerciales très élevées.
Le plus souvent, les baies sont creusées de l'extérieur, aux trois quarts.


Chez les Légumineuses, les fleurs sont attaquées et les gousses trouées.

 

C’est l’une des espèces les plus polyphages et cosmopolites parmi les ravageurs. Introduites dans de nombreux pays, elle peut faire des ravages là où elle n'a pas de prédateurs en quantité suffisante.

C'est une des espèces que les fabricants d'OGM proposent de combattre par des transgènes permettant à une plante de sécréter elle-même un pesticide.

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/78/Helicoverpa_armigera.jpg

Noctuelle des moissons

http://www.biolib.cz/IMG/GAL/BIG/130205.jpgAgrotis segetum

 

 

La noctuelle des moissons (Agrotis segetum, syn : Scotia segetum) est un insecte de l'ordre des lépidoptères, de la famille des Noctuidae. C'est un petit papillon nocturne dont la chenille est un ravageur très polyphage se nourrissant sur un grand nombre de plantes cultivées, dont la betterave sucrière, les céréales, la pomme de terre ainsi que de nombreuses plantes sauvages. Cette espèce est commune en Europe, mais se rencontre aussi en Asie et en Afrique.

La larve est une chenille brun grisâtre, appelée souvent « vers gris », qui peut atteindre 5 cm de long. Ces chenilles s'enroulent sur elles-mêmes et se laissent tomber à terre dès qu'elles sont dérangées.

Les chenilles s'attaquent aux feuilles de différentes plantes hôtes, en les dévorant et en les sectionnant à la base. Actives la nuit, elles attaquent également le collet des plantes, notamment des betteraves, et les tubercules des pommes de terre.

Les dégâts peuvent être très importants en cas de pullulation.

Les chenilles sont très voraces  ; néanmoins, les pullulations de gravité exceptionnelle sont rares et demeurent généralement en deçà de ce que l'on peut observer avec la Noctuelle ypsilon (Agrotis ipsilon).

 

 

http://www.agroatlas.ru/content/pests/Agrotis_segetum/Agrotis_segetum.jpg

Noctuelle gamma

Autographa gamma

 

 

 

La chenille peut consommer plus de 200 espèces de plantes différentes dont un certain nombre de plantes cultivées. Elles sont particulièrement une menace pour les betteraves, les pommes de terre, les céréales, le lin, les plantes légumières et même les plants de pépinière.

La chenille comme le papillon sont nocturnes. Les Autographa gamma adultes migrent soit isolément, en petits groupes, ou en essaims comprenant parfois plusieurs millions d'individus et parcourent des centaines de kilomètres. Lors des années au climat favorable, ils produisent deux à trois générations et en conséquence pullulent.

 

 

 

 

 

 

 

Tordeuse du pois

Cydia nigricana (F.)
Laspeyresia nigricana

 

 

 

Plantes-hôtes : les Pois, les Gesses (Lathyrus pratensis, Lathyrus odoratus), les Vesces (Vicia cracca, Vicia sativa), le Trèfle, la Lentille.
- Adulte : il recherche les endroits non ventilés et à végétation dense. Il est actif l'après midi, lorsque la température dépasse 17°C. La ponte s'échelonne sur 5 à 11 jours après l'éclosion. La femelle dépose 1 à 3 oeufs sur les stipules, les folioles ou les gousses Début mai, la chenille quitte son cocon d'hibernation, se chrysalide dans un cocon léger sous la surface du sol et se nymphose. L'éclosion et le vol des papillons vers les cultures de Pois débutent fin mai, coïncidant avec le début de la floraison et se poursuit jusqu'à fin juillet.Chaque chenille endommage jusqu'à 6 graines mais 1 ou 2 seulement sont fortement rongées. Néanmoins, la perforation des graines, la présence de chenilles et les souillures entraînent, de la part des conserveries, le refus des petits pois attaqués.

 

Pyrale de la vigne

http://animalesalbatice.ro/wp-content/uploads/2013/07/Bobite-de-struguri-atacate-de-molia-vitei-de-vie.jpgSparganothis pilleriana

 

 

 

Le Sparganothis pilleriana) est un insecte de l'ordre des lépidoptères, de la famille des Tortricidés. Il est appelé pyrale de la vigne sous sa forme imago (papillon) et Tordeuse printanière de la vigne sous sa forme chenille. Ces larves attaquent principalement la vigne et aussi d'autres plantes, cultivées ou non, comme le houblon, la ronce, le poirier... La lutte contre la pyrale de la vigne nécessite des traitements à l'aide d'insecticides de synthèse.

Le cycle biologique est annuel (une seule génération par an). Les femelles pondent en juillet ou août selon les régions, déposant leurs œufs sur la face supérieure des feuilles, par plaques de 60 à 100 environ.

Les chenilles éclosent au bout de 10 à 12 jours et se protègent pour hiverner dans les crevasses de la souche du pied de vigne ou sous l'écorce, où elles tissent de légers cocons de 3 à 4 mm de long. Au printemps, les chenilles se réveillent progressivement à l'époque du débourrement, vers le mois d'avril. Elles dévorent l'extrémité des bourgeons avant de s'attaquer aux feuilles et aux grappes. Elles enserrent également les feuilles, et les grappes, dans d'innombrables fils de soie, entravant leur développement normal.

La durée de vie des chenilles est d'environ 50 jours, au cours desquelles elle subit quatre mues. Elle se transforme ensuite, dans le pli d'une feuille, en chrysalide brune de 1,5 cm de long environ. De celles-ci éclôt le papillon adulte au bout de deux semaines.

Traitements insecticides :

  • contre les larves hibernantes en fin d'hiver, en association avec d'autres traitements contre les cochenilles notamment.
  • contre les jeunes chenilles dès leur apparition au printemps.

 

 

http://www7.inra.fr/hyppz/IMAGES/7033060.jpg

Thrips du tabac et de l'oignon

Image à gauche Thrips tabaci,
à droite Frankliniella occidentalis

 

 

Le thrips du tabac et de l'oignon est un minuscule insecte de l'ordre des thysanoptères, qui pique les feuilles de nombreuses espèces cultivées (notamment Solanacées et Liliacées, mais pas seulement) et dont la larve parasite ces mêmes plantes.

L'adulte (on ne rencontre pratiquement que des femelles) est un insecte d'un millimètre de long environ, de couleur jaune pâle, à ailes longues de couleur gris perle. Cet insecte est considéré comme le plus petit insecte ailé. Ses ailes sont ornées de filament qui leur donne un aspect plumeux.

 

Peut se nourrir de tous les organes végétaux attaqués. Ils piquent les tissus et injectent leur salive toxique qui lyse les contenus cellulaires, puis aspirent le tout pour l'ingurgiter.

Sur feuilles: taches claires formées de petits points blancs. Les feuilles se dessèchent et tombent. Feuilles malformées

Sur jeunes pousses: raccourcissement des entre-nœuds

Sur fleurs: taches sur les pétales. Boutons floraux avortés.

Sur bulbes: les bulbes perdent une partie de leurs réserves aqeuses et deviennent brun-noirâtre.

Virus: vecteur du (TSWV) Tomato Spotted Witt Virus

 

 

 

 

 

 

 

 

Nématode du collet

 

 

 

Heterodera schachtii (nématode de la betterave, anguillule à kyste de la betterave) est une espèce de nématodes parasites des plantes appartenant à la famille des Heteroderidae, à répartition cosmopolite.

 

Cette espèce parasite les racines des plantes appartenant à de nombreuses espèces, notamment dans les familles des Chenopodiaceae et Brassicaceae, y compris certaines plantes cultivées importantes sur le plan économique comme la betterave. C'est un ravageur important des cultures de la betterave sucrière en Europe et en Russie.

 

Heterodera schachtii appartient à un complexe d'espèces très difficiles à distinguer les unes des autres sur le plan morphologique, groupe qui comprend également les espèces suivantes : Heterodera betae, Heterodera ciceri, Heterodera daverti, Heterodera galeopsidis, Heterodera glycines, Heterodera lespedezae, Heterodera medicaginis, Heterodera rosii et Heterodera trifoli.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

http://www7.inra.fr/hyppz/IMAGES/7031915.jpg

 

 

 

 

Anguillule des céréales et des bulbes

 

http://www.mactode.com/page3/files/page6-ditylenchus-dipsaci-poster.jpg Ditylenchus dipsaci


Les mâles et les femelles sont vermiformes à tous les stades et les adultes mesurent 0,9 à 1,8 mm de long. Biologie
- Plantes-hôtes : commun dans toute l'Europe, ce Nématode peut s'attaquer à plus de 1 200 plantes cultivées et sauvages. Il existe une vingtaine de races biologiques non distinguables morphologiquement, mais possédant chacune sa gamme d'hôtes.
Les principales cultures attaquées sont des Graminées (Avoine, Seigle, Maïs) ; des Liliacées (Oignon, Ail, Poireau) ; les Légumineuses (Luzerne, Haricot, Pois, Trèfle) ; des Solanées (Pomme de terre, Tabac) ; des Crucifères (Chou, Navet, Moutarde) ; des Moracées (Chanvre, Houblon), etc.
- Profitant de l'humidité lors des pluies ou de la rosée, les larves et les adultes migrent hors du sol et se déplacent à la surface des tiges et des feuilles dans la pellicule d'eau qui les recouvre. Ils pénètrent à la base des tiges ou dans les écailles des bulbes, creusent des cavités en dissociant les cellules. Ces cavités se traduisent par des lésions brun rougeâtre qui peuvent être très étendues. En fin de végétation, on retrouve dans ces lésions desséchées une substance cotonneuse constituée de millions d'individus à l'état d'anabiose (vie ralentie) qui constituent une réserve d'infection pour les cultures suivantes.
- Les individus se nourrissent des sucs cellulaires qu'ils aspirent avec leur stylet après avoir injecté leur salive dans les cellules. Les substances toxiques contenues dans la salive provoquent des nécroses et des déformations des tissus.
- Ce Nématode peut également envahir les graines et être disséminé avec les semences (Luzerne).  Doué de grandes capacités d'anabiose, ce Nématode peut persister dans le sol à l'état de vie ralentie pendant 8 à 9 ans. Il hiverne à tous les stades dans les tiges, les pétioles, les bulbes des plantes cultivées ou de mauvaises herbes et se reproduit pendant toute l'année, sauf par temps froid.

 

Dégâts
- Sur Betterave et Carotte, l'infestation primaire débute juste après la germination et les feuilles se déforment. A l'automne, le collet devient spongieux et pulvérulent et se détache de la racine.
- Sur Avoine, Seigle, ou Luzerne les feuilles se déforment, les tiges s'épaississent, le tallage est excessif, la plante est courte et rabougrie.
- Une attaque précoce et massive peut entraîner la disparition des jeunes plants par taches.
- Sur Maïs, les pieds sont raccourcis, gonflés, nécrosés. Les racines coronaires disparaissent, entraînant une verse.
- L'Orge et le Blé sont rarement attaqués.
- Les jeunes plants d'Oignon, de Poireau, d'Ail, d'Echalote se renflent à la base et les feuilles se déforment. Plus tard, les bulbes sont boursouflés et craquelés (Maladie vermiculaire de l'oignon).
- Les plants de Pois et de Haricot restent courts, ont un aspect buissonnant et meurent dans une forte proportion.
- Sur Pomme de terre, le plant se déforme, la tige et les tubercules se nécrosent.
- Les jeunes plants de Tabac se dessèchent et meurent. Les plants plus âgés se couchent (Verse du tabac).
- Sur Fraisier, les feuilles sont petites et déformées, les pétioles courts, épais et tordus. Le feuillage se dessèche et tombe.
- En plus des dégâts directs dûs à la présence du Nématode, les tissus atteints sont généralement envahis par divers micro-organismes qui provoquent leur pourrissement.


Noms communs
DE: Stengelälchen, Stockälchen ES: Anguilula del tallo FR: Anguillule des céréales et des bulbes IT: Nematode dello stelo e dei bulbi PT: Nemátodo dos cereais GB: Stem nematode, Bulb and stem nematode.

 

Bruche de la fève

 

Bruchus rufimanus

 

 

Les insectes adultes vivant seulement quelques jours en se nourrissant du pollen des fleurs, causent peu de dégâts.

En revanche la présence de larves dans les graines, repérables à l'ouverture circulaire visible à la surface de ces dernières, les rend impropres à la consommation humaine et entraînent leur déclassement. Selon les réglementations en vigueur, variable selon les pays, ce déclassement intervient au-delà d'un seuil de 1,5 à 3 % de grains bruchés. Le prix de vente des graines baisse alors sensiblement (par exemple de 140 à 90 €/t) entraînant un préjudice certain pour les producteurs.

En outre la présence de grains bruchés favorise l'infestation des cultures suivantes.

Moyens de lutte : La lutte contre la bruche de la fève fait appel essentiellement aux insecticides, mais ceux-ci n'étant efficaces que contre les insectes adultes, il faut traiter les cultures, en un ou plusieurs passages, dès que les gousses commencent à se former. Ces insectes étant très mobiles, il est nécessaire de traiter simultanément toutes les parcelles dans une région donnée.

 

 

 

 

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Bruche du haricot

 

Acanthoscelides obtectus

 

 

 

Au printemps, les femelles pondent leurs œufs à la surface des graines de haricot en perforant les gousses qui commencent à jaunir ou sur la paroi interne de ces dernières, par paquets allant jusqu'à 30 œufs (de 0,6 mm de long environ). L'incubation dure quelques jours (jusqu'à deux semaines) et donne naissance à une larve primaire munie de longues pattes. Celle-ci pénètre à l'intérieur d'une graine et mue, se transformant en larve apode qui poursuit son développement dans la graine.

La nymphose se produit au bout de trois semaines en moyenne et donne naissance à l'insecte adulte en juillet. À partir de ce moment, un nouveau cycle de reproduction commence, les femelles pouvant pondre leurs œufs sur des graines entreposées. Si le climat s'y prête, plusieurs cycles peuvent se succéder durant l'été et l'automne. L'hivernage des adultes se fait à l'intérieur des graines stockées à l'abri, ces insectes ne pouvant survivre en plein air en pays tempéré.

Cette espèce attaque principalement les haricots (genre Phaseolus), mais aussi d'autres légumineuses comme le pois chiche, les lentilles, le soja...

 

coléoptères

 

Sources principales

http://ephytia.inra.fr/fr/